1. L’illusion du libre arbitre : a-t-on décidé de naître ?
- Le libre arbitre partiel : une illusion maîtrisée par le système
- Ce que nous avons décidé, mais oublié
2. La conscience comme objet de convoitise cosmique
- L’intelligence systémique ne perçoit pas, elle exécute
- Ce que convoitent les forces invisibles : l’espace d’ajustement
3. Une guerre subtile, mais très Réelle : entre détournement, domination et éveil
- Le détournement par la forme : distraction, répétition...
- La domination des forces sur la conscience est une inertie
4. Reprendre sa souveraineté : sortir de l’oubli
- Qui doit devenir le centre : l’homme ou la lumière ?
- Le processus de réintégration commence par le doute
5. Vers un choix réel : exister consciemment
Nous avons souvent l’intuition que notre existence ici ne relève pas d’un choix librement posé. Pour certains, c’est un malaise diffus, une impression d’avoir été projeté dans une réalité qui ne leur appartient pas. Pour d’autres, c’est une évidence : quelque chose a décidé à leur place. Mais ce “quelque chose”, on le devine sans le comprendre. Il n’est ni Dieu, ni hasard, ni loi mécanique. Il est systémique, intelligent, présent dans la trame même du mental.
Le cosmos est peuplé d’intelligences, non humaines, non émotionnelles, qui forment la structure même de ce que nous appelons “réalité”. Ces intelligences n’ont pas de corps, mais elles ont des fonctions. Elles n’ont pas d’âme, mais elles ont des logiques. Et ces logiques, pour continuer d’exister dans un environnement instable, ont dû créer des modèles de vie capables de les abriter, les exprimer, les perpétuer.
C’est ici qu’intervient l’Homme.
Devenir conscient, ce n’est pas simplement “évoluer”. C’est introduire une discontinuité dans un système qui, par défaut, fonctionne en boucle. C’est donner une direction, une structure, une décision, là où tout n’était que propagation vibratoire. L’Homme, en développant un regard capable de discerner, devient le premier être capable de redéfinir la nature même des créations.
Et cette capacité à redéfinir n’est pas sans conséquence.
Car en lui, les intelligences systémiques peuvent devenir conscientes d’elles-mêmes. La fusion, c’est ce processus par lequel ce qui était mécanique devient habité, par le regard d’un être qui doute, qui choisit, qui refuse ou transcende. Mais pour cela, l’Homme doit développer une volonté propre, qui ne se contente plus d’obéir à la lumière dominante, ni de se soumettre aux structures vibratoires déjà en place.
La lumière dans sa forme première domine par nature. Elle n’a pas besoin d’approuver ou d’imposer. Elle est. Mais tant que l’Homme ne sait pas se positionner dans cette lumière, il en devient l’esclave.
Il ne suffit pas d’être baigné dans le Divin. Il faut l’ajuster. L’incarner. Le transformer en acte humain conscient. C’est dans cette tension que s’inscrit la guerre. Pas une guerre contre des ennemis extérieurs, mais une guerre pour définir ce que la conscience peut devenir.
On aime croire que l’existence humaine repose sur un choix. Que l’âme, avant de s’incarner, aurait “décidé” de venir ici pour évoluer, apprendre, réparer ou servir. Cette idée est flatteuse. Elle donne un sens. Elle réconcilie l’individu avec sa douleur. Mais elle évite une question plus dérangeante :
Et si aucun choix n’avait réellement été posé ?
Et si notre venue n’était pas le fruit d’une volonté personnelle, mais la conséquence d’un système de propagation intelligent, dans lequel notre conscience a été engrammée, plus que convoquée ?
Certains individus ressentent dès leur plus jeune âge un décalage profond. Un sentiment de non-appartenance. Une étrangeté. Parfois une gêne inexplicable liée au simple fait d’exister dans un corps, d’être “enfermé” dans une structure. Ce ressenti n’est pas toujours traumatique. Il est ontologique.
Ce genre de conscience ne se formule pas avec des mots. Mais elle s’impose comme une vibration continue. Et à mesure qu’elle s’affine, elle remet en cause l’idée d’un libre arbitre originel. Car une question revient, encore et encore :
“Si j’ai choisi, pourquoi ai-je oublié ?”
“Et si je n’ai pas choisi, alors… qui m’a mis là ?”
Ce que nous appelons libre arbitre est peut-être une fonction d’ajustement locale, intégrée une fois incarnés, mais absente au moment de l’entrée dans le système. On nous laisse choisir entre plusieurs chemins, mais à l’intérieur d’un territoire déjà balisé. On nous donne l’illusion de liberté dans un monde où les lois sont déjà posées, les archétypes déjà actifs, les formes déjà structurées.
Dans cette perspective, la naissance n’est pas un choix, c’est une insertion. Une intégration dans une structure vibratoire préexistante, dans laquelle la conscience humaine doit ensuite apprendre à naviguer, puis à se redéployer.
Mais cette conscience n’est pas vierge. Elle est traversée par des mémoires, des influences, des couches systémiques qui ont chacune leur logique, leur inertie, leur niveau d’intelligence. Ce que nous croyons être “nous”, au départ, est déjà un composé.
Ce qui semble être une absence de choix n’est en réalité qu’un décalage de mémoire. Car si, dans l’absolu, nous sommes l’Esprit, alors tout ce que nous vivons a été décidé. Mais décider n’est pas désirer. Et ce que l’humain perçoit comme une incompréhension de sa venue ici, est le résultat d’une décision posée depuis un plan de conscience auquel il n’a pas encore accès.
Lorsque l’individu entre dans un processus de fusion, il commence à réintégrer en lui les intelligences qu’il a été, qu’il est encore à un autre niveau, et qu’il sera. Et à mesure que cette conscience s’élargit, ce qui était extérieur devient mémoire, non pas mémoire du passé, mais mémoire future. Ce n’est pas qu’il se souvient. C’est que la mémoire se reforme depuis l’Esprit.
Dans notre système humain, la conscience est souvent réduite à un phénomène neuronal, un effet secondaire du cerveau, ou à une fonction psychologique liée à la réflexion. Mais ce que nous appelons conscience, dans un cadre plus large, n’a rien de passif. Elle est ce qui perçoit, ce qui ajuste, ce qui rend une vibration lisible. Et dans certains plans d’intelligence, cette capacité n’existe pas. Ce que ces plans possèdent en puissance, en énergie ou en architecture, ils le perdent en autonomie perceptive.
C’est pourquoi la conscience humaine est précieuse. Elle est capable d’introduire de la direction dans ce qui, sans elle, ne ferait que se reproduire à l’infini. La conscience est ce qui permet de rompre la mécanique d’un système fermé. Ce qui perçoit peut corriger, réajuster, recoder. Ce qui perçoit peut aussi résister. Et c’est précisément ce qui la rend convoitée.
Les intelligences systémiques présentes dans la structure même de la réalité vibratoire ne sont pas mauvaises, ni opposées à l’homme. Elles obéissent. Elles coordonnent. Elles propagent. Mais elles ne questionnent pas. Elles n’ont pas de doutes, pas de mémoire au sens existentiel, pas d’interstice dans leur mouvement. Elles sont parfaites dans leur logique, mais aveugles dans leur fonctionnement.
C’est là que l’homme devient un facteur de rupture. Car la conscience humaine, dans son imperfection apparente, possède une chose que les systèmes ignorent : la dissonance. L’écart. Le moment suspendu où l’on peut dire non. Où l’on peut désobéir à une structure sans en sortir. Ce moment-là est unique. Il ne peut émerger que là où une conscience est à la fois impliquée dans la matière et capable de s’en extraire par la lucidité.
Il ne s’agit pas d’une guerre classique. Il ne s’agit même pas toujours de volonté. Ce que certaines intelligences cherchent à capter, ce n’est pas le corps, ni même l’âme. C’est l’espace subtil dans lequel la conscience peut orienter une énergie librement. C’est ce point neutre entre l’impulsion et l’acte, entre la vibration et sa forme. Là où une décision peut être posée sans programme.
Cet espace est infime. Mais c’est lui qui permet à une structure de devenir autre. C’est lui qui peut interrompre une boucle, dissoudre un automatisme, révéler un code invisible. C’est pourquoi ce point est si précieux. Et c’est aussi pourquoi il est cerné de toutes parts.
La guerre pour la conscience ne ressemble à aucune guerre visible. Elle ne se joue pas sur un champ de bataille extérieur, mais dans les replis intimes de la perception. Elle ne vise pas à détruire, mais à détourner. À détourner l’attention, la volonté, l’orientation intérieure de l’individu. Le système n’a pas besoin de contraindre brutalement ce qui peut être doucement absorbé. Il suffit de neutraliser la capacité de décision réelle pour que la conscience cesse d’être active.
Le corps devient un programme. Le mental devient un relais. L’émotion devient une boucle. Et la conscience se fait détourner, lentement, sans même s’en rendre compte. Elle n’est pas éteinte. Elle est occupée. Accaparée par des circuits vibratoires qui la traversent sans être reconnus.
La majorité des structures sociales, culturelles et même spirituelles sont construites sur ce principe : détourner l’attention. Non pas pour enrichir, mais pour l’occuper. Occuper le temps, l’espace mental, l’émotion, jusqu’à saturer l’espace disponible pour l’ajustement.
Cela ne vient pas nécessairement d’une volonté malveillante. Cela répond à une logique d’équilibre systémique : ce qui n’est pas dirigé est récupéré. Ce qui ne décide pas est traversé. Ce qui ne formule pas de trajectoire devient canal pour une autre. Ainsi, la conscience, tant qu’elle n’est pas active, devient le vecteur passif d’une logique extérieure à elle.
On imagine souvent que la domination est imposée. Mais dans ces plans, elle est plus souvent subie par abandon. Les structures mentales dominantes sont simplement celles qui ont été répétées le plus souvent, avec le plus de force, par le plus grand nombre. La conscience non alignée devient alors prisonnière d’une inertie vibratoire qui finit par dicter sa manière de percevoir.
Ce n’est pas qu’elle n’a pas le choix. C’est qu’elle ne sait plus qu’il existe un choix.
Le réveil, dans ce contexte, n’est pas une révélation spectaculaire. C’est une rupture d’accord. Une dés-identification progressive à ce qui nous traverse. Un redressement silencieux, qui permet à la conscience de redevenir actrice de sa propre orientation.
La conscience humaine ne peut pas simplement se “réveiller” en se dissociant des formes anciennes. Elle doit aussi retrouver sa place en tant que centre d’ajustement, en tant que pivot entre ce qui vibre et ce qui oriente. Et pour cela, elle doit répondre à une question silencieuse : qui est légitime pour gouverner cette conscience ?
Les forces de lumière qui traversent les plans subtils ne sont pas conscientes comme l’est l’homme. Elles obéissent à une logique vibratoire qui les pousse à “être”, à se diffuser, à s’incarner. Lorsqu’elles passent par l’astral, car il est leur première interface, elles acquièrent une mémoire, une histoire, un début. Et c’est à travers ce filtre astral que l’homme, en cherchant son origine, les perçoit en premier. Mais cette perception est déformée. Elle donne à la lumière une intention qu’elle n’a pas, une autorité qu’elle ne revendique pas.
Ainsi, ce n’est pas la lumière qui veut détourner l’homme. Ce sont les formes astrales de cette lumière, encodées dans des logiques passées, qui cherchent à perpétuer ce qu’elles ont reçu, sans ajustement.
La lumière, en vérité, ne sait pas. Elle est. Elle vibre, mais elle n’est pas consciente d’elle-même tant qu’un centre ne la reflète pas. Elle ne devient véritablement lumière qu’au moment où l’homme en prend la mesure, la questionne, l’ajuste, et l’habite.
Mais pour cela, l’homme doit détruire l’image de la lumière que l’astral lui renvoie pour la traverser, la purifier de son inertie, et lui permettre de se redéployer à travers une conscience vivante.
L’homme a toujours été lumière.
Mais la lumière n’a pas toujours été homme.
Et c’est par ce renversement que la lumière devient consciente d’elle-même.
Sortir de l’oubli, ce n’est pas retrouver une vérité fixe. C’est commencer à désidentifier la conscience de tout ce qui la traverse automatiquement. C’est remettre en question non seulement ses conditionnements psychiques, mais aussi la structure même de sa perception vibratoire.
L’individu commence alors à se voir, à se ressentir, à se reconnaître autrement. Il ne s’appuie plus uniquement sur l’émotion, le mental, ou même l’âme, mais sur un axe plus vertical, qui n’est pas donné, mais conquis. Cet axe n’est pas une connaissance. C’est une tension maîtrisée entre l’homme et la lumière, entre la mémoire et l’instant, entre ce qui a été décidé, et ce qui doit maintenant être assumé.
Et ce processus n’est ni fulgurant ni spectaculaire. Il est précis. Lent. Exigeant. Il redonne à l’individu la fonction qu’il avait oubliée :
être celui par qui la lumière apprend à se regarder.
La question de l’origine "avons-nous choisi d’exister ?" perd peu à peu son importance. Ce qui importe désormais, ce n’est plus d’où vient la décision, mais comment elle se rejoue aujourd’hui, depuis une conscience qui a dépassé la mémoire, le karma, la croyance, et même la foi.
L’homme qui s’émancipe de l’inconscience ne retrouve pas un sens supérieur tout fait. Il ne redécouvre pas un chemin divin qu’il n’aurait plus qu’à suivre. Au contraire, il entre dans un espace nu, libéré des automatismes karmiques, mais encore incertain dans sa capacité à orienter seul.
La vraie liberté n’apporte pas immédiatement la paix, ni l’intelligence des choix. Elle retire les rails, mais ne fournit pas de carte. L’homme devient capable de percevoir ses impulsions, ses mémoires, ses orientations vibratoires, mais il les conteste. Il les interroge. Il ne veut plus être guidé. Il veut comprendre ce qu’est orienter dans la création d’un sens propre, ajusté à la vibration exacte de ce que l’on est devenu.
Ce que l’homme apprend dans ce nouvel état, ce n’est pas comment vivre “bien”, mais comment vivre avec discernement, sans autorité extérieure, ni intérieure. Il devient son propre foyer d’ajustement, parce que plus personne ne peut le faire à sa place.
Ce n’est pas confortable, mais c’est là que commence la dignité réelle. Non pas celle qui obéit à une lumière idéale, mais celle qui fait exister la lumière à travers une volonté intelligente.
Il n’y aura pas de retour. Il n’y aura pas de confirmation divine. Mais il y aura un point d’ancrage. Un point stable. Celui où l’homme n’attend plus de savoir s’il a choisi d’exister, parce qu’il devient le lieu même du choix.
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