L'appel de quelque chose de plus Grand.

1. Intro : Le contact entre l'Homme et son infinité

La sens-tu, cette vibration ?


Je ne te parle pas d'une sensation physique, comme le prétendent les Astral-opithèques. (Seuls les vrais comprendrons que ce n'est pas une faute de frappe).


C’est devenu une mode inévitable. Les initiés parlent de vibration, les non-initiés, prisonniers de leurs perceptions sensorielles, se mettent à ressentir des vibrations dans leur corps.


Il ne s'agit pas de ça.


Les initiés font ce qu'ils peuvent pour exprimer ce qui ne s'exprime pas. Et eux seuls, peuvent saisir entre eux, ce qui ne s'exprime pas.



C'est ça "la vibration".


C'est une forme de télépathie très subtile, mais qui nécessite le point de contact des mots. Des mots qui ont une certaine vibration. Des mots qui, organisés habilement par la créativité intelligente de ce qui se trouve dans l'esprit, fonctionnent comme des balises reconnaissables par ce que j'appelle les initiés.


Celui qui pense comprendre avec son intellect, avec ses références, avec son expérience, se condamne à ne rien saisir.


Celui qui capte la vibration derrière les mots sait qu'il n’a rien à comprendre, seulement à reconnaître ce qu’il a toujours su.



J'ai rédigé un post concernant la pensée -->

L'appel : Être contacté par la vibration ?

Un homme initié au contact n'a plus les réflexes intellectuels de répondre par oui ou par non. Lorsque le contact commence à se faire, l'individu entre dans une initiation occulte.


Occulte, dans le sens de ce qui était jusqu'alors inaccessible à sa conscience.


La vibration est le terme qui désigne le langage de l'esprit, pour le différencier de la pensée, qui elle, est le langage qui interprète la vibration.


La nuance est claire ?

(Il y a un espace commentaire en bas).



Là où la pensée analyse, compare et déduit, la vibration imprime directement une information dans la conscience.


Ces informations imprimées ne sont pas claires, même pour les initiés. Parce que les pièges de la pensée sont nombreux. Trop nombreux.



Si tu ressens cet appel de quelque chose de plus grand...


Cet Appel que certains ressentent depuis l’enfance sans pouvoir le nommer. Cette sensation que ce monde n’est pas suffisant, que quelque chose manque, que la vérité est ailleurs…


C'est parce que c'est le cas.

2. Quand l'esprit fait vibrer la bête, la bête devient Homme.

Il y a une différence entre être quelqu’un qui se questionne sur l’existence et quelqu’un qui se sent appelé par quelque chose de plus grand.


Se poser mille questions sur soi-même, sur la vie, sur l’espace et le temps… Ce mystère insondable de l’existence.


C’est une impasse.


Rien de plus que la curiosité naturelle de l’animal qui, accédant à un mental plus évolué, renifle son environnement pour s’assurer qu’il est en sécurité.


Une personne qui cherche des réponses est un animal pris au piège d’un esprit trop vaste pour un mental encore limité aux principes instinctifs de base, eux-mêmes enfermés dans les perceptions du corps physique.


Réfléchir, raisonner, élaborer des théories… Ce n’est qu’un prolongement sophistiqué du flair instinctif du chien qui inspecte une pièce, renifle chaque centimètre de tes vêtements, en quête de repères.


S’il fallait intellectualiser ce processus et lui donner des mots, ce serait :

🐕 " C’est quoi cette odeur inconnue ?! Est-ce un danger ? Est-ce comestible ? Dois-je fuir, ou l’intégrer à mon territoire ? "

Chaque nouvel élément dans son champ de perception est une anomalie qui doit être analysée, neutralisée ou contrôlée.

L'homme : Une anomalie de la nature ?

Seulement pour l'homme, ce n'est pas exactement la même chose.


L'homme peut se questionner lui-même, son origine et son avenir. Et ça pour le coup, c'est une anomalie...


Si une simple odeur inconnue peut effrayer un animal, rendons-nous compte à quel point il est effrayant d'entendre une voix dans notre tête...


Une voix : sous-entendu, "une voie". Comme la présence guidante d’un esprit inodore dans le pauvre mental animal.


Le phénomène de la pensée est attribué à l'évolution naturelle, due à la transformation du cerveau en une structure plus complexe, capable d’une intelligence accrue.


Comme si ce que nous appelons "Esprit" était né à l'intérieur du cerveau.


Comment ne pas envisager que quelque chose d'infini, d'insondable, au-delà du temps et de l'espace, quelque chose ne possédant aucune conscience, puisse ne pas entrer en contact étroit avec cette fameuse conscience ?



Et si c'était l'instinct qui avait appelé l'Esprit ?


Comme si l'instinct, plus qu’un simple mécanisme de survie, n’était pas un phénomène, mais un principe actif. Le résultat d'une intention intelligente de quelque chose qui cherche la conscience à travers la création ?

3. L’odeur méconnaissable de l’esprit.

De la même façon qu’un animal ne pourra jamais flairer son propre instinct, l’homme ne pourra jamais saisir l’esprit par la pensée.


On ne peut pas sentir l’odeur du vent. On ne peut pas toucher une ombre. On ne peut pas comprendre l’esprit avec le mental.


Tout ce que tu captes : les impressions, les intuitions, les résonances étranges qui semblent surgir de nulle part, ne sont que des reflets, des échos déformés de quelque chose d’incommensurable.


Le mental traduit. Il tente d’organiser ce qu’il perçoit sous forme de concepts, de symboles, de mots. Mais toute transmission entre l’environnement et le mental est une représentation, une approximation.


L’esprit ne passe pas par le langage. Il ne peut être ni pensé, ni décrit, ni enfermé dans une formule intellectuelle.


Si celui-ci avait pris naissance dans le cerveau de façon naturelle,


Pourquoi n'a t'il pas été résolue dès le départ ?

L’intellect : Le traducteur déformant de l’esprit

L’intellect, c’est le logiciel de traitement. Une interface entre l’immensité informe de l’esprit et la structure limitée du mental humain.


Il ne crée rien. Il ne fait que réfléchir, au sens premier du terme : il est un miroir, un prisme à travers lequel l’esprit se diffracte en concepts compréhensibles.


Mais ce miroir est déformant. Ce que tu reçois n’est jamais l’esprit brut, mais une interprétation arrangée, altérée par ta mémoire, ton conditionnement, ton langage.


L’esprit ne pense pas. Il est. Il vibre. Il impulse. L’intellect, lui, traduit, mais en traduisant, il trahit.


Quand tu “comprends” quelque chose, c’est l’intellect qui a fait son travail. Mais quand tu sais sans avoir besoin de penser, c’est parce que l’esprit réside au-delà du mental.


L’intellect est donc une béquille temporaire. Il est utile tant que la conscience est trop fragmentée pour laisser passer l’esprit sans obstruction. Mais plus tu avances, plus il devient un filtre à dépasser.

4. Cet appel, vient-il de l’esprit ?

L’esprit n’appelle rien. Selon les définitions établies par les religions et les philosophies, l’esprit ne veut rien. Il n’a besoin de rien. Il vibre dans un état de paix constante, comme si c’était un idéal suprême que l’homme avait lui-même projeté derrière le chaos organisé de son mental.


L'homme peut faire ça, vraiment ? Créer l'infinité ?


A moins que c'était déjà là...



L’esprit ce n’est absolument rien, si ce n’est une potentialité créatrice infinie répondant irrémédiablement aux besoins émis par la conscience du vivant.

La faculté d’adaptation du vivant réside dans la transformation progressive des différents principes qui constituent sa conscience propre.


Le vivant s’adapte dès lors que l’intelligence naturelle à travers lui prend conscience que l’environnement de son réceptacle vivant est menacé et nécessite une adaptation des facultés physiques et mentales, afin de prospérer.


Ce que l’individu interprète comme un appel spirituel venant de l’extérieur est en fait un appel de lui-même, à travers une intuition, vers la potentialité de manifester quelque chose de plus grand.


Tu ressens que quelque chose ne va pas, à n'importe quel niveau. Une insécurité diffuse, une dissonance entre ce que tu es et ce que tu vis, qui te pousse à concevoir une réponse.


Mais une réponse à quoi ?

Ce que l’on interprète comme un appel

L’appel intérieur n’est pas une invitation claire et limpide. Ce n’est pas une révélation divine descendue du ciel. C’est une tension, une sensation d’incomplétude qui s’impose sans explication.


Tu ne peux pas la formuler, ni l’ignorer. Elle est là, sourde et insistante, te rappelant que quelque chose devrait exister, quelque chose que tu n’as pas encore trouvé.


C’est là toute la subtilité du processus : ce n’est pas l’esprit qui t’appelle, c’est toi qui réalises l’absence d’un alignement entre ce que tu ressens profondément et ce que ta conscience humaine est capable de concevoir.


L’homme est un pont entre deux réalités. Il perçoit une direction mais ne sait pas encore quoi, ni comment.


L’homme a une fâcheuse tendance à vouloir donner un nom, une forme, une mission à ce qui n’en a pas. Il cherche une réponse absolue, alors que ce qu’il vit est un mouvement, une tension qui ne cherche qu’une chose : être comprise, pas définie.


Cet appel n’attend pas une réponse extérieure. Il attend une action intérieure. Une mise en mouvement vers l’inconnu, sans garantie, sans explication immédiate. Plus tu cherches à le conceptualiser, plus tu l’enfermes dans des définitions qui le trahissent.


C’est pour ça que tant de gens se perdent dans les quêtes spirituelles, les dogmes, les illusions réconfortantes. Ils veulent que cet appel ait un but précis, un sens défini. Mais il n’en a pas. Il est. Et il ne cessera que lorsque tu accepteras qu’il n’a jamais été un appel. Juste une évidence qui attendait que tu la suives.

5. Conclusion : La vibration émet, la pensée structure

La vibration est une émission brute, une onde d’information pure qui traverse les champs de conscience sans être altérée par le mental humain.


Elle est pré-mentale, c’est-à-dire qu’elle n’est pas encore traduite dans un langage intelligible pour l’homme. C’est la source, le courant originel de l’intelligence qui ne passe pas par le filtre de la réflexion.


La pensée, quant à elle, est ce qui capte cette vibration et lui donne une structure compréhensible. C’est un mécanisme d’organisation, de classification, qui transforme une impulsion invisible en un concept, un mot, une idée. La pensée formalise ce qui, sans elle, resterait insaisissable pour l’intellect humain.


Mais ce processus est piégeux : la pensée peut dénaturer l’information vibratoire en la déformant selon les mémoires, les conditionnements et les croyances de l’individu. C’est pour cela que la pensée pure, celle qui ne fait que structurer sans interpréter, est impossible.



La plupart du temps, la pensée parasite la vibration, la réarrange selon des schémas préexistants, la limite dans des cadres réducteurs.


Si la vibration émet sans être captée avec la bonne résonance, elle peut être perçue comme un sentiment vague, une intuition floue, un appel sans réponse claire.


Si la pensée structure sans être alimentée par une vibration authentique, elle tourne à vide, s’auto-référence dans une boucle stérile et devient un labyrinthe mental.


L’enjeu de l’individu en quête de clarté, c’est de laisser la vibration être perçue avant que la pensée ne la structure, sans chercher à la figer trop vite dans des mots. Observer sans interpréter immédiatement.


Car la structure ne doit pas enfermer l’émission, mais la rendre exploitable sans la corrompre.


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