Quand l'aversion envers l'égo devient insupportable

Dans ce que la majorité des gens considèrent comme l’éveil de la conscience, il y a un piège inévitable, mais crucial, qui concerne certains individus avancés : devenir intransigeant et constamment à l'affût de ce qui vibre comme étant égoïque.


Ce que j’appelle “égo” est un raccourci pour désigner un ensemble de sentiments beaucoup plus vaste qui traduit la perception : d'une forme de dégoût, parfois à la limite du supportable, envers absolument tout ce qui ne semble pas correspondre à un état d’esprit bien particulier.


Les paroles d’une chanson, les scénarios de film ou série, la présence de la plupart des personnes autour de soi. Même le propre climat interne de l’individu lui-même peut laisser la place à une extrême fatigue et un découragement face au simple fait d’exister.


L'individu ne sait pas encore expliquer ce qui le dérange autant. Il est en train de découvrir progressivement son pouvoir de percevoir l’aspect énergétique (ou spirit) de chaque chose, avant d’acquérir enfin la possibilité d’ajuster lui-même sa condition humaine.


Ce rejet quasi constant est une conséquence normale. Cependant, l’individu devra veiller à ne pas s’identifier à ces sentiments sombres, à ne pas croire qu’il doit se haïr lui-même, ni rejeter ses semblables, là où il devra un jour apprendre à aimer.

1. L’aversion envers tout ce qui est égoïque

Chez certains, ce sentiment apparaît tôt, parfois dès l’enfance. Chez d’autres, il émerge plus tard, à la suite d’un éveil spirituel, d’une rupture intérieure, ou simplement d’un élargissement du champ de perception. Peu importe le moment : le ressenti est le même. Une forme de saturation vis-à-vis de tout ce qui compose la forme égoïque humaine.


Ce rejet ne vient pas toujours d’une arrogance. Il vient souvent d’une lucidité partielle, d’un affinement de la conscience qui permet de sentir ce qui sonne faux, ce qui vibre bas, ce qui s’anime sur des fréquences mécaniques ou répétitives. On devient sensible à l’épaisseur de l’ego, à la pauvreté créative de la plupart des interactions.

Mais ce rejet peut vite devenir un piège. À vouloir se libérer de la condition humaine, certains finissent par rejeter l’humanité elle-même. Ils confondent lucidité et jugement, élévation et mépris, aspiration à la clarté et dévalorisation du monde incarné.


Ce que l’on rejette, ce n’est pas seulement le comportement humain en surface. C’est tout ce qui renvoie à une conscience enfermée sur elle-même, incapable de s’ouvrir, de s’ajuster, de se remettre en question. On ne supporte plus l’ironie défensive, les regards chargés de sous-entendus, les rapports de domination dissimulés dans des conversations anodines. Même des gestes simples, le besoin d’avoir raison, de paraître, d’imposer une opinion, deviennent perceptibles comme des formes de tension vibratoire intenable.


Et ce rejet ne s’arrête pas aux autres. Il vise aussi les restes d’ego encore présents en soi-même. L’impatience, la susceptibilité, les réactions automatiques, la manière de vouloir se justifier… Tout cela devient lourd, même lorsqu’on en est lucide. On peut être témoin de ses propres fonctionnements, tout en ressentant une frustration douloureuse de ne pas pouvoir encore s’en défaire.

2. Le sentiment d’être étranger à l’ego humain

Ce sentiment ne s’explique pas par un simple mal-être ou une instabilité psychologique. Il n’est pas réductible à une difficulté d’adaptation sociale, ni à une sensibilité exacerbée. Ceux qui le vivent n’ont pas forcément de troubles, pas forcément d’antécédents traumatiques graves, ni de rejet particulier envers les autres. Et pourtant, ils ont le ressenti clair, parfois obsédant, de ne pas être “d’ici”.

- Une étrangeté vibratoire

Ce n’est pas une posture, ni une fuite. C’est une perception interne stable, un ressenti vibratoire constant : celui d’être projeté dans un monde dont les règles semblent étrangères à ce que l’on porte en soi, comme si quelque chose, en amont de l’incarnation, n’avait pas validé l’environnement dans lequel on évolue.

Ce n’est pas un fantasme d’origine stellaire, ni une volonté de se sentir spécial.


Ceux qui en parlent avec sérieux ne s’y attachent pas. Ils ne cherchent pas à fuir leurs responsabilités, ni à s’inventer un ailleurs. Ils constatent seulement un décalage persistant entre ce qu’ils savent intérieurement, sans toujours pouvoir le formuler et ce qui les entoure au quotidien.


Ce décalage peut produire une profonde fatigue. Une forme d’usure intérieure, non pas liée à l’effort, mais à l’absence de résonance. Les conversations, les objectifs, les projets sociaux, les relations humaines classiques perdent leur densité. On participe, mais sans adhérer. On s’exprime, mais sans être entendu. On existe, mais dans une réalité qui semble construite pour autre chose que ce que l’on est en train d’être.


Ce sentiment d’étrangeté marque le début d’une exigence intérieure : celle de ne plus faire semblant, de ne plus entretenir des liens qui sonnent faux, de ne plus jouer un rôle pour se fondre dans un système que l’on ne reconnaît plus. Il est l’un des premiers signes sérieux d’un basculement de conscience. Mais il peut aussi, s’il n’est pas accompagné, conduire à un isolement rigide, voire à une dévalorisation globale de l’humain.

3. Le poids vibratoire de l’ego

Ce qui devient insupportable, ce n’est pas seulement la forme humaine. C’est la manière dont elle s’exprime à travers l’ego, chez soi comme chez les autres. Ce n’est pas une simple irritabilité sociale ou une réaction au bruit du monde : c’est une saturation vis-à-vis d’un niveau de conscience qui fonctionne en boucle fermée, sans accès à quelque chose de plus haut.

- Quand tout sonne faux

Ce rejet de l’ego ne se limite pas à ce qui est grossier ou caricatural. Il s’étend aux interactions du quotidien, aux conversations répétitives, aux jeux d’apparence, aux réactions défensives, aux besoins de validation implicites. Il devient difficile de se relier sans ressentir une tension intérieure, comme si la communication ne passait que par des filtres déformants.


Ce phénomène est souvent mal compris, car il n’est pas animé par une colère ou une volonté de se couper du monde. Il naît d’une fatigue vibratoire : l’impression de devoir sans cesse adapter sa fréquence pour correspondre à des codes relationnels qui ne reposent sur aucune authenticité. L’individu ne rejette pas les autres en tant que personnes, mais le niveau auquel les échanges se produisent.


Même les liens affectifs les plus stables peuvent devenir éprouvants.Non pas parce qu’il y a un manque d’amour ou une mauvaise entente, mais parce que la fréquence intérieure à laquelle chacun fonctionne s’est mise à diverger. Ce que l’un ressent ou perçoit profondément n’est plus accessible à l’autre. Et ce qui était fluide devient lourd, comme si la connexion avait changé de plan, sans que ce soit visible à la surface.

- La tentation de s’extraire de la sphère humaine

À ce stade, beaucoup cherchent à s’éloigner. Certains coupent des liens, d’autres s’enferment dans une bulle mentale ou spirituelle, d’autres encore développent un rejet plus global de l’humanité. Ce rejet n’est pas toujours exprimé, mais il s’installe en arrière-plan, comme une protection intérieure :

“si je ne m’expose plus, je ne serai plus tiré vers le bas”.


Ce réflexe d’éloignement est compréhensible. Il ne vient pas forcément d’un jugement ou d’un rejet conscient, mais d’un besoin de préserver un équilibre intérieur fragile. Quand certaines interactions deviennent trop dissonantes, l’individu se replie pour ne pas s’effondrer intérieurement. C’est un mécanisme de survie énergétique. Mais il devient problématique quand il produit un mépris subtil, un sentiment de supériorité ou un isolement défensif déguisé en élévation.


L’individu, dans cette étape, croit s’élever en rejetant ce qu’il perçoit comme “trop bas”. Mais en réalité, il se fige dans une position vibratoire partielle, coupé à la fois de l’humanité qu’il juge… et de l’esprit qui n’a pas encore intégré cette humanité.

4. L’idéal de pureté intérieure devient une prison mentale

Lorsqu’on sent que la forme humaine est trop étroite, que les comportements sociaux sonnent faux, que l’ego est partout, la tentation est grande de chercher à se purifier. Pas seulement émotionnellement, mais aussi mentalement, relationnellement, vibratoirement. L’individu aspire à une conscience claire, silencieuse, dégagée des mécanismes automatiques. Il veut incarner quelque chose de plus juste, de plus aligné. Et cette aspiration est légitime.


Mais dans cette quête, il peut glisser vers un idéal inaccessible. Il veut éliminer tout ce qui le rattache à la forme humaine : ses réactions, ses attachements, ses émotions fortes, son besoin d’être reconnu, son attirance, ses tensions. Il cherche la paix, mais il l’associe à un état de neutralité absolue, où plus rien ne le traverse. Et il ne se rend pas compte qu’il remplace l’ego instinctif par une forme d’ego spirituel, qui juge ce qui le rend encore humain.

- La conscience devient exigence, puis rejet

Ce qui au départ était un mouvement sincère vers plus de clarté devient un processus de rejet : rejet des pensées qui dérangent, rejet des désirs, rejet des élans faussement spontanés. Tout ce qui est “dense” devient suspect. L’individu ne supporte plus d’être affecté, troublé, blessé ou contrarié. Il considère chaque réaction humaine comme une régression. Et progressivement, il entre en guerre avec sa propre incarnation.


Il ne parle plus de transformation, il parle de purification. Il ne cherche plus à comprendre ce qui l’habite, il cherche à s’en débarrasser. Et dans ce processus, il se déconnecte de la vie réelle. Ce n’est pas qu’il devient supérieur : il devient abstrait. Et ce détachement, qu’il croyait lumineux, devient une prison.

- La paix intérieure ne se construit pas contre soi-même

Ce qu’il rejette, pourtant, n’est pas un obstacle. Ce sont des fragments de lui-même, encore en tension, qui demandent à être intégrés, pas éliminés. Ce qu’il ressent comme une impureté est souvent une mémoire vivante, encore active, encore marquée par des contextes qu’il n’a pas encore reliés à la lumière de sa conscience.


Tant que cette part de lui est traitée comme un problème, elle résiste. Et tant qu’elle résiste, la paix intérieure reste une projection lointaine. La condition humaine n’est pas l’ennemie de l’esprit. Elle est le terrain dans lequel la conscience doit se densifier. C’est là qu’elle peut agir, s’incarner, transformer. L’idéal n’est pas de s’élever hors de soi, mais d’entrer pleinement dans la structure… sans s’y perdre.

5. La confusion entre les intentions et les apparences

Une autre cause de tension dans cette phase d’évolution, c’est le constat qu’il est difficile de distinguer l’intention réelle d’une personne de ce qu’elle montre en surface. À première vue, deux comportements peuvent se ressembler. Deux personnes peuvent avoir des discours similaires, des attitudes comparables, ou même des valeurs communes. Mais leur fréquence vibratoire, elle, n’est pas la même. Et cette dissonance devient de plus en plus perceptible à mesure que la conscience se raffine.


Ce décalage constant entre ce qui est visible et ce qui est animé en profondeur finit par devenir insupportable. Il n’est plus seulement difficile de s’entourer : il devient difficile de faire confiance à ce qu’on perçoit. Et dans cette confusion, le risque est grand de tout mettre dans le même panier, et de rejeter ce qui est juste parce que la forme ne nous convient pas.

- Quand le discernement devient jugement

À ce stade, beaucoup tombent dans un piège : ils confondent lucidité et rejet. Comme ils voient l’ego, la répétition, les automatismes, ils pensent avoir compris ce que l’autre est réellement. Ils n’écoutent plus. Ils projettent. Et ils ferment la porte à toute reconnaissance profonde. L’égo spirituel se nourrit de cette pseudo-clarté : “je sais qui tu es, je vois ce que tu caches, je sens que ce n’est pas pur.”


Mais sentir une dissonance ne donne pas le droit de juger l’âme. Une personne peut être maladroite, animée par des blessures, engluée dans des réflexes… et pourtant porter une intention droite. À l’inverse, une autre peut avoir un langage impeccable, une posture raffinée, une maîtrise apparente et agir depuis une intention de contrôle, de validation ou de pouvoir. Ce n’est pas le contenu visible qui dit la vérité, c’est la cohérence entre ce que la personne vit, ce qu’elle émet, et ce qu’elle assume.

- Percevoir l’esprit là où il se cache encore

L’un des tournants de cette phase, c’est de reconnaître l’intelligence de l’esprit dans des formes qu’on aurait jugées trop vite. Une personne naïve, peu éduquée, apparemment désintéressée de toute démarche spirituelle, peut vibrer plus justement qu’un initié brillant enfermé dans son système de contrôle intérieur. Ce n’est pas une question de vocabulaire, ni d’expérience, ni de connaissance. C’est une question de vibration réelle, et d’absence de masque.


Ce basculement est exigeant. Il demande d’abandonner les repères habituels, de se rendre à l’évidence que l’esprit peut émerger là où on ne l’attend pas et qu’il peut être absent là où tout semble juste. C’est à partir de ce point que l’individu commence à regarder autrement : non plus avec les filtres de sa conscience personnelle, mais avec un ajustement plus fin, plus ouvert, et moins rigide.

6. Le rejet des autres cache souvent une fracture intérieure non résolue

Quand l’extérieur devient insupportable, ce n’est pas toujours parce qu’il est réellement toxique. Parfois, c’est parce qu’il entre en résonance avec quelque chose en soi qui n’a pas encore été intégré. Ce que l’on rejette dehors est souvent ce qu’on ne tolère plus de voir actif à l’intérieur. Et plus cette partie intérieure a été refoulée ou jugée, plus la réaction contre les autres devient violente.


Il est tentant de croire qu’on ne supporte plus les gens parce qu’on s’est élevé, mais pas eux. En réalité, dans la majorité des cas, on ne supporte plus les autres parce qu’on ne s’est pas encore pleinement rencontré soi-même. L’autre, dans ses limites, dans ses échecs, dans sa confusion, devient le miroir d’un écart que l’on n’a pas encore résorbé : celui entre ce que l’on est… et ce que l’on sent que l’on pourrait être.

- Le soi idéalisé contre le soi vécu

Dans cette phase, la tension principale ne vient pas du monde, mais de l’intérieur. Elle naît de la distance entre deux versions de soi : celle que l’on perçoit comme authentique, alignée, juste, et celle que l’on vit concrètement au quotidien. L’esprit montre une direction. Mais le corps, le mental inférieur, les réflexes et les charges émotionnelles empêchent d’y rester connecté.


Ce décalage produit de la frustration, du rejet, parfois même du désespoir. On sent qu’un soi plus profond est là, qu’il existe réellement. Mais on n’arrive pas à l’habiter. On l’entrevoit, on le frôle, mais il ne reste pas. Et chaque fois qu’on revient dans la forme habituelle, la souffrance est amplifiée parce que l’on ressent trop clairement la différence entre les deux états.

- Plus on s’éveille, plus la fracture devient précise

Avant un certain seuil de conscience, cette fracture ne dérange pas. On peut vivre dans le personnage sans s’en rendre compte. Mais dès qu’un fragment d’alignement se manifeste, même brièvement, il devient de plus en plus difficile de faire semblant. L’écart ne peut plus être nié.


Le danger, ici, c’est de détourner cette tension contre les autres. De croire qu’ils sont la cause de l’effondrement intérieur. Alors qu’ils n’en sont que le rappel. Ce qu’ils montrent, ce n’est pas ce qu’on déteste : c’est ce qu’on n’arrive pas encore à incarner.

7. Comprendre la fonction de l’ego dans l’incarnation

Rejeter la condition humaine est une étape compréhensible. Elle suit souvent une phase d’éveil, de dépassement, ou de saturation. Mais ce rejet, s’il s’installe durablement, devient un piège. Il oppose la conscience à l’incarnation. Il transforme la matière en ennemie. Et il empêche l’individu de se positionner clairement dans l’espace.


Ce n’est pas un manque de lucidité qui empêche d’avancer. C’est l’idée que l’on devrait déjà être ailleurs, dans une autre fréquence, une autre dimension, une autre condition. Cette idée installe une tension constante : entre ce que l’on perçoit comme juste, et ce que l’on vit comme dégradé. Elle maintient l’individu dans un conflit intérieur, souvent invisible, mais énergétiquement épuisant.

- Idéaliser un ailleurs qu’on ne connaît pas

Ce que l’on projette comme plus pur, plus haut, plus vrai, reste souvent une construction. On se représente une conscience désincarnée, un état stable de clarté, une vibration continue, sans turbulence. On imagine une version de soi qui n’aurait plus de limitation, plus de réaction, plus de dépendance. Et c’est en comparaison avec cette image idéalisée que la condition humaine semble misérable.


Mais cette projection est une impasse. Elle nourrit la frustration, la nostalgie d’un état qu’on n’a pas réellement expérimenté, ou qui ne peut exister qu’en dehors du champ de l’expérience terrestre. Ce n’est pas la conscience qui veut fuir, c’est l’égo spirituel qui refuse de descendre plus bas que ses attentes.


La condition humaine, dans toute sa densité, n’est pas un contre-espace. C’est le seul espace dans lequel la conscience peut se manifester avec une précision aussi fine. Le corps, les émotions, les tensions, les résistances ne sont pas des obstacles. Ce sont des zones de friction à travers lesquelles l’intelligence de l’esprit peut façonner une forme incarnée de justesse.

- L’unité ne se trouve pas au-dessus, mais au cœur de la densité

Sortir de la guerre, c’est cesser de chercher la sortie. Ce n’est pas renoncer à la clarté, ni céder à l’oubli. C’est reconnaître que ce que l’on perçoit de plus pur en soi ne demande pas à fuir le monde, il demande à s’y inscrire selon ses propres conditions. Et cette inscription ne se fera jamais depuis une position extérieure ou supérieure. Elle ne peut se faire que depuis l’intérieur du système, au contact direct de ses limites.


L’incarnation n’est pas une punition. Ce n’est pas une trahison de la conscience. C’est un terrain de contact, d’ajustement, d’unification réelle. Et cette unification ne vient pas du renoncement, mais de la décision de traverser la forme humaine sans se perdre dans ses automatismes.


C’est cette humble décision, concrète, qui permet enfin de réconcilier ce que l’on perçoit avec ce que l’on vit. Non en rabaissant l’esprit, mais en l’ancrant.


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