Sommes nous de simples animaux sophistiqués ?
⚡ Quand l'esprit transcende la bête
Vers une évolution logique du besoin de l'homme
Du singe à l’homme, de l’homme à l’esprit
🌟 Qu'est ce qui fait de nous des êtres Uniques ?
Le vrai "soi" n’existe pas encore, il se crée
Choisir ses influences sans s’y attacher
🔥 L’esprit est un feu créatif Unique et infini
Post à lire après ça : Crise Existentielle - Pourquoi la vie ?
Être soi-même ne veut pas dire la même chose pour tout le monde. Quand Marguerite veut être elle-même, ce qu’elle veut c’est croquer la vie à pleine dent et étirer son corps les bras vers le ciel en ressentant le bien-être que le soleil lui procure.
Marguerite veut voyager, vivre pleinement ses émotions, parce que Marguerite est sous contrôle mental des Archontes, ces Dieux extraterrestres qui ont mélangés leur ADN avec celui de nos singes pour créer la race humaine et la soumettre en esclavage.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement…
Non. Je fictionne une réalité cosmique et spirituelle avec des conceptions qui existent déjà. La vérité est plus complexe que ça. Mon talent réside dans le fait de manipuler les mots très habillement dans le but de faire comprendre quelque chose de nouveau : C'est possible de ne pas être esclave de soi-même.
(Ni des dieux extraterrestres... on verra ça un autre jour).
Le fait est que Marguerite est pommée dans une illusion comme le reste de son espèce. Elle ne connaîtra probablement jamais ce que c’est qu' être soi-même de la façon dont je vais te l’expliquer.
Pourquoi ?
Parce que Marguerite ne supporte pas l’inconfort émotionnel. Son cerveau misérable est tellement enseveli sous des couches d’endorphines que redescendre dans le réel est un choc trop négatif. Et c’est mieux comme ça.
Pour être soi-même il faut d’abord savoir ce qu’on est, mais comme on en a fichtrement pas la moindre idée, on se laisse dépendre des principes primaires, même si ces principes ont évolué au cours de l’histoire.
Selon la science, à l’origine nous sommes des animaux. Notre psychologie et nos émotions sont les vestiges raffinés d'un programme biologique primitif.
À la base, nous ne sommes que des machines à survie, programmées pour maximiser le plaisir et éviter la douleur. Chaque pensée, chaque émotion, chaque élan de "liberté" est en réalité un conditionnement neurochimique, un produit d’algorithmes cellulaires datant de l’époque où on se contentait de manger, baiser et dormir.
(on a tellement évolué depuis…).
Nous sommes des animaux sophistiqués, mais encore des animaux. Notre intelligence actuelle ne nous a pas libérés de l’instinct, elle l’a juste habillé d’idéologies et de concepts.
Nous voulons "être nous-mêmes", mais nous ne faisons que répéter des schémas hérités du troupeau.
Nous croyons être conscients, mais nous sommes dirigés par les mêmes pulsions que celles de ton chat quand il fait sa toilette.
Nous parlons d’évolution spirituelle, mais nous sommes toujours en train de chercher de la validation, du confort et un sentiment d’appartenance.
Je comprends que l’évolution nécessite des bases, des structures primaires composées de mécanismes de survie. Car si les animaux n’étaient pas soumis à ces lois, ils se seraient tous fait “spawn kill” c'est-à-dire : tués dès la première seconde d'existence.
Comme quand un gamin de 12 ans me tabasse dès que j’attéri sur le jeu Fortnite.
(J'te r'trouverai, Mathéo!).
Sans ce phénomène, l’existence serait une vaste blague cosmique où seuls les plus chanceux survivraient par pur hasard. Les lions auraient la flemme de chasser, les oiseaux s’écraseraient en plein vol, et les humains traverseraient l’autoroute en regardant leur téléphone, persuadés que la loi de l’attraction va stopper les véhicules.
C’est là que le conflit commence. L’instinct veut survivre, l’esprit veut s’élever. L’instinct veut un boulot stable, un groupe social, une routine rassurante. L’esprit veut tout casser, expérimenter, sortir des structures qui l’enferment. Et toi, au milieu, t’es en train de buguer, oscillant entre "je veux de la sécurité" et "je veux être libre".
Tu peux passer 15 ans à jongler entre ces deux impulsions, à te convaincre que tu fais "les bons choix", alors qu’en vrai tu fais surtout ce qui t’évite la panique existentielle. Mais un jour, l’esprit reprend ses droits, et il commence à gronder.
Au début, l’esprit murmure à peine, une gêne diffuse, un sentiment que quelque chose cloche. Puis il se met à hurler. Tout ce que tu trouvais acceptable avant devient insupportable.
Ton boulot te donne la nausée, tes relations te paraissent creuses, tes habitudes te semblent artificielles. Ce n’est pas une crise existentielle classique où tu veux tout envoyer chier sur un coup de tête avant de revenir à la normale.
Non, c’est un rejet profond, viscéral, irréversible. Comme si tu voyais enfin le décor en carton qui soutenait ta réalité et que tu ne pouvais plus faire semblant de ne pas le voir.
Parce que l’instinct ne veut pas lâcher. Il panique, il te balance des excuses, des peurs, des "et si…". Il essaye de te ramener dans le rang, de te rassurer, de te donner de faux objectifs pour étouffer le feu qui monte. Mais c’est trop tard. L’esprit a déjà commencé son travail de démolition. Et tu comprends enfin que le seul moyen de s’en sortir, c’est de ne plus s’accrocher.
L’esprit, c’est l’évolution, mais pas dans le sens où on l’entend habituellement. Ce n’est pas juste "grandir" ou "s’améliorer", c’est un processus de destruction active. Il ne cherche pas à faire de toi une "meilleure version" de ton animal social bien dressé, il veut le pulvériser pour que quelque chose d’autre naisse à la place.
Ce "quelque chose d’autre", c’est l’individu réel. Pas une énième personnalité fabriquée par l’éducation, la société, ou les attentes extérieures. Un être qui n’appartient plus au troupeau, parce qu’il ne dépend plus de lui. L’esprit ne se contente pas de remettre en question ce que tu fais, il s’attaque à ce que tu ES. Il arrache les automatismes, les besoins de validation, les réflexes de survie programmés dans ton ADN. Il casse ton fonctionnement collectif, il te déracine du besoin d’exister à travers les autres.
Et c’est ça, la vraie transformation. Ce n’est pas un développement, c’est une mutation. L’animal collectif devient un être unique. Non pas unique dans le sens "spécial et original", comme aiment le croire ceux qui s’inventent des identités artificielles. Unique parce qu’il ne répond plus aux mêmes lois. Il ne cherche plus de guide, plus d’appartenance, plus de structure extérieure à laquelle s’accrocher. Il devient une force en soi.
Mais évidemment, ce processus ne se fait pas sans douleur.
Parce que l’esprit ne t’offre pas une alternative immédiate. Il détruit d’abord, et il te laisse dans le vide. C’est ce vide qui fait le plus peur. Ne plus être ce qu’on était, mais ne pas encore savoir ce qu’on est. Un territoire inconnu, sans repères, sans certitudes.
Et c’est là que la douleur devient réelle. Parce que ton corps veut revenir en arrière, mais ton esprit refuse. Parce que tout ton être réclame du confort, mais l’évolution exige du chaos. Et parce que personne ne peut t’aider, car ce chemin est solitaire.
C’est à ce moment-là que se crée la fracture. Il y a ceux qui reculent, qui retournent à leur ancienne vie, convaincus qu’ils ont juste traversé une "mauvaise période".
Et il y a ceux qui acceptent de ne plus jamais être les mêmes. Ceux-là, une fois passés de l’autre côté, ne peuvent plus revenir.
C’est ça qui se cache derrière le symbole de la pilule bleue et de la pilule rouge dans Matrix.
Ou
L’animal en nous veut des repères, une place définie, un rôle social stable. Il a besoin d’étiquettes, de structures, de règles pour savoir où il se situe. Mais l’esprit n’a pas de forme fixe, il est fluide, insaisissable, toujours en mouvement.
Ce qui nous rend unique, ce n’est pas une essence figée, c’est la créativité.
Un être libre ne suit pas un modèle, il n’obéit pas à un programme, il ne se contente pas d’imiter ou de réagir. Il invente son propre fonctionnement, sans s’accrocher à rien.
Tout le monde court après cette idée de "se retrouver", comme s’il y avait un moi pur, originel, enterré quelque part sous les couches de conditionnement. Mais il n’y a rien à retrouver. C’est un leurre, une illusion rassurante qui nous fait croire que l’identité est un trésor caché plutôt qu’un processus en construction permanente.
La vérité, c’est que le vrai soi n’existe pas encore. Il ne se trouve pas, il se crée.
Pas par réfléxion du style : "j'aimerais être ceci ou celà"
Plutôt en laissant passer sa sincérité la plus profonde, en apprenant à ne pas prendre en compte la réflexion mécanique du mental primitif :
"ma sincérité est ce qu'elle est. Elle me créée telle que je dois être en chaque instant, malgré mon propre jugement et ceux des autres".
Pourquoi créativité ?
Parce que le vrai soi, c'est notre nature spirituelle qui se distingue de l'animal collectif par son mouvement créatif constant et vivant. Le soi n'est pas une personnalité enregistrée dans la mémoire, c'est une identité parfaite, une source divine, qui ne peut se percevoir elle-même tant son pouvoir est infini, mais qui se connaît à travers l'homme au fur et à mesure qu'elle se manifeste.
On ne peut pas créer à partir de rien. Même celui qui croit "partir de zéro" est influencé par son vécu, ses expériences, les idées qui l’ont marqué. Mais la vraie liberté, c’est de choisir consciemment ce qu’on laisse entrer en soi.
Tu peux apprendre d’un maître sans devenir son disciple.
Tu peux apprécier une philosophie sans en faire une religion.
Tu peux intégrer une idée sans t’y enfermer.
Le piège, c’est l’attachement. Dès que tu t’identifies à une vérité, une méthode, un courant de pensée, tu perds ton mouvement. Tu cesses de créer pour commencer à répéter.
La créativité est une action spontanée qui découle d’une compréhension immédiate de la situation. L’intelligence véritable ne vient pas de l’accumulation de connaissances ou d’une longue analyse. Elle se manifeste dans l’instant, comme une réponse organique, ajustée, fluide, sans effort conscient. C’est la créativité qui surgit quand l’esprit est libre et que l’action devient une évidence.
C’est pour ça que la vraie intelligence est l’inverse de la réflexion classique. Réfléchir, c’est souvent peser le pour et le contre, comparer avec le passé, anticiper l’avenir. Mais ça, c’est de l’intellect, pas de l’intelligence vivante. L’intellect est une machine à recycler du connu, il structure, il analyse, mais il ne crée rien. L’intelligence créative, elle, ne cherche pas à contrôler, elle fait.
Elle est un mouvement pur, comme un artiste qui laisse le trait apparaître sans se demander ce qu’il doit peindre. C’est là qu’on dépasse le mental et qu’on entre dans l’acte pur, aligné, sans interférence.
Celui qui a tout compris mais qui continue à vivre selon ses automatismes n’a rien compris.
Celui qui sait que l’instinct est une prison, mais qui y retourne par confort, reste un esclave.
Celui qui sait que la vraie liberté est dans la création, mais qui ne crée rien, est un mort en sursis.
Tout le reste, ce ne sont que des pensées flottantes. Il ne reste que ce que tu fais, ici et maintenant.
Si tu es arrivé jusqu’ici, c’est que tu as survécu à cet article sans te liquéfier mentalement. Bravo. Comprendre comment être soi-même, c’est mignon, mais à ce stade, tu dois sentir que la vraie question, c’est… pourquoi la vie ? Et là, on attaque le niveau supérieur.
Crise Existentielle - Pourquoi la vie ?
Tu peux cliquer sur ce lien et te confronter à la vraie question existentielle.
À toi de voir. Mais sache que plus tu retardes l’inévitable, plus l’illusion s’accroche.
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